Star Wars et demi

Allez tiens, j’évoque un souvenir lointain. Un souvenir de geek.

Nous sommes en 1977 / 1978 par là. Je suis tout gamin, encore inconscient du fantasteek destin que je me forgerai un jour à la force de ma pensée phénoménale (je commence demain). Or donc à cette époque j’ai un âge très précis : l’âge où c’est important que ton père t’emmène au cinoche.


Ce jour-là, en tout cas dans mon souvenir, tout est parfait. Nous sommes seulement mon père et moi, ma main dans la sienne. Le mot geek n’existera pas avant une bonne décennie, vous imaginez un peu ! Du coup un geek dans les années soixante-dix c’est quoi ? Rien qu’un électronicien qui bricole des trucs chelous pour capter des satellites mageeks. Des montages tout plein de machins analogeek : condensateurs, impédances, ampli RF. Et l’odeur de la soudure à l’étain. Bref, un geek c’est mon père.

Et ce jour-là il m’emmène voir Star Wars au cinoche.

Nous arrivons grave en retard pour la séance. Manquerai plus qu'on respecte les horaires ! Négociation avec la caissière. Dans mon souvenir elle est moustachue avec des grandes dents pointues. Au bout d’un moment elle nous laisse entrer. Ouvreuse, lampe de poche, on se faufile, on s’assoit.

Et là putain le choc !

Parce qu’on est pile au moment où le faucon millénium passe en vitesse lumière. Comprenez bien le contexte : dans les seventies les références en matière d’effets spéciaux sont singulièrement limitées. Perso j’en suis à peine aux bases : genre la fin incompréhensible de 2001 l’Odyssée de l’Espace, pas plus.

Autant dire que la force est avec nous : à peine tu t'assois, bim, le faucon millénium passe en vitesse lumière ! La grosse baffe, l’accident de voiture, le coup de matraque sur un crâne d’étudiant. Et surtout, surtout, ce sentiment que mon père et moi on vit exactement le même truc, au même moment, ensemble. Quand tu prends un faucon millénium dans la tronche sans préliminaires il n’y a pas d’âge qui tienne, pas de génération. Si tu n’es pas geek tu ne peux pas comprendre. Cela dit si tu n’es pas geek tu ne lis pas Metallurgeek.

Bref, on se goinfre la seconde moitié du film en comprenant plus ou moins rien du tout. Vu qu’on a manqué tout le début : le généreek en perspective, les scènes d’exposition, l’élément déclencheur, les bases de l'intrigue. Je me souviens vaguement que tout va très vite jusqu’à la fin du film. Mettons le temps de faire Tatooine – Coruscant un jour ou y a pas grève.

Cher lect.eu.r.ice n’arrête surtout pas ici parce que le meilleur c’est maintenant.

Fin du film donc. Les gens se relèvent et quittent la salle. Dans mes yeux starwarisés c'est une armée de clones. Moi aussi je vais pour me lever… Main de mon père sur mon épaule : « on reste dans la salle, le film va bientôt recommencer. » Il précise même que mon cerveau n’aura aucune difficulté à tout remettre dans l’ordre. C’est beau la confiance !

La force est avec nous, je l’ai déjà indiqué. Normal donc que la prédiction se réalise. De nouveaux clones entrent petit à petit, s’assoient. Moi j’ai un peu peur que la caissière moustachue (un Wookie ?) vienne nous sortir parce qu’on n’a pas payé pour la séance suivante. La lumière s’éteint, me voilà un peu rassuré. Et – miracle de la force ou magie du cinéma – une nouvelle projection démarre.

Découvrir Star Wars pour la première fois et demi, c’est tout bonnement l’extase.

Aujourd’hui, je veux dire en 2019, ça me secoue toujours quand le faucon millénium supralumine. Chaque fois aussi fort. Et pareil pour mon père n’en doutez pas. Une version fusionnelle du mal des transports en quelque sorte.

En revanche je ne suis pas certain que mon cerveau ait tout bien remis dans l’ordre. Pire encore avec les épisodes 1, 2 et 3 sortis après les 4, 5, 6 et les 7, 8, 9 juste après les 1, 2, 3. J’ai toujours l’impression d’être décalé d’une demi-séanceJe préfère comme ça ;)


OK Boomer, ou pas.


C'était quoi la phrase déjà ?
Ah oui...
Celui qui ignore le passé est condamné à le revivre.

Ce que les femmes disent de Metallurgeek

  • Les femmes disent de Metallurgeek qu'il est moche et sans intérêt. Du moins jusqu'à ce qu'elles sachent combien il gagne !
  • Ah ouais, et après elles disent quoi ?
  • Qu'il est moche, sans intérêt... et pauvre.

Traduire c'est trahir

La tour de Babel(*)

En cours d’anglais, j’ai appris que to understand signifie comprendre. En première approximation, c’est vrai. Mais attention… traduttore traditore.


Comprendre


Littéralement comprendre c’est "prendre ensemble". Com-prendre. C’est un de mes mots préférés. Et aussi un de mes maux préférés. J’aime l’idée de prendre des éléments ensembles pour en faire jaillir de la compréhension, comme une propriété émergente de l’agrégation sélective d’information. Et comme j’adore les clichés, j’ajouterai que cette démarche me semble très française, voire franchouillarde : considérer des tonnes d’éléments de contexte plutôt que cibler le problème précis. Et à la fin, bim ! On comprend ! Le risque bien sur c’est qu’on ne comprend pas forcément quelque chose en rapport avec le problème initial. Mais bon, on fait quand même avancer le schmilblick (l’état-de-l’art en version pédante).

Understand


Allez, passons aux anglo-saxophonistes. En anglo-saxophonie, on ne comprend pas, on understand. Littéralement on "sous-tend". On déniche ce qui se trouve en dessous. C’est tout autant un de mes mots/maux préférés. J’y vois l’idée de résoudre une énigme. Bien souvent l’on accède à la surface des choses. Mais dès lors qu’on understand on trouve une cause, un élément auparavant caché, qui révèle pourquoi la surface est ce qu’elle est. L’effet euréka. Et comme j’adore les clichés, j’ajouterai que ça me semble très américain. Straight to the point ! Le risque bien sûr c’est de louper quelque chose d’essentiel dans le contexte, mais au moins on a fait avancer le problème posé.

Application prateek


Alors pourquoi faire la différence à ce point entre les deux concepts ? Que peut on en retirer d'utile ? Je fais deux propositions, une prateek, un théoreek.
En prateek, j’en retire l’idée qu’il y a toujours deux moyens (au minimum) d’aborder un problème : essayer de le comprendre, essayer de le understand. Pour être honnête, la plupart du temps je ne bite rien à rien. Mais parfois je suis capable de comprendre. Parfois je suis capable d’understand. Les rares moments ou à la fois je comprends ET j’understand, alors là ça confine aux limites de l’extase mysteek transcendantale. Comme quand t’écoutes Alcest –Percées de Lumière en te faisant gratter le dos par deux hôtesses de l’air business class (une rousse, une brune).

Application Theoreek


En théorie, j’y vois une preuve tangible, un artefact linguisteek, de la difficulté de commu-niquer entre les peuples. Certes, nous sommes habitués à ce que les mots ne veuillent pas tout-à-fait dire la même chose. Mais là on parle du concept même de comprendre/understand. Si simplement le mot comprendre/understand ne recouvre pas les mêmes concepts, ça ne va pas être évident de traduire. De là, je vois deux attitudes possibles (que je vais caricaturer très légèrement). Attitude 1, on se lance des bombes nucléaires à la tronche jusqu’à épuisement. Celui qui reste en dernier a gagné : c’est lui qui utilisait le meilleur concept de compréhension/understanding. Bravo. Attitude 2, on partouze à gogo, on se vautre dans la luxure linguisteek, on se cross-pignole de nos infinies différences subtiles, jusqu’à faire jaillir des concepts que ni l’un ni l’autre n’aurais pu espérer atteindre seul. Tiens, ben on n’a qu’à appeler ça « faire de la recherche internationale. »

Epil(ation)log


Chacun choisi l’attitude qu’il veut et surtout invente la sienne. Vous êtes grands, je vais pas tout vous prémâcher non plus. Mais perso, entre deux attitudes débiles, je préfère toujours la plus sexy. Je laisse en exercice la question du chinois. A priori comprendre se traduit par 理解 alors que understand se traduit par 了解. D'ailleurs, s’il se trouve un sinophile parmi mes éminents lecteurs (Antoine :) je ne suis pas contre une discussion autour d’une bière. Pareil en arabe classeek. Understand se traduit تفهم alors que comprendre se traduit فهم.

Allez, une petite blague pour la route : Eh Metallurgeek, tu sais ce que ça veut dire I don’t know ? Euh… Je sais pas.



(*) L’image c’est la Tour de Babel. Certes j’ai un peu manqué d’imagination sur ce coup-là. J’aurais pu mettre la Tour de Schuiten mais je ne sais pas si c’est libre de droit. Quand j’étais jeune (l’année dernière quoi) j’étais plus créatif. Je collectionnais soigneusement toutes les paraffines de babybel. J’en avais fait une « tour » de 40 centimètres de haut. La fameuse tour de Babybel.


Plus que vingt fois...

Il est des engagements auxquels on ne saurait se soustraire. Il y a fort fort longtemps, un gamin de 17 ans a fait une promesse pour tout le reste de sa vie. S'il y a bien un truc qu'il faut respecter, c'est une promesse de gamin.

Bon j'expleek parce que là vous êtes aux fraises


À 17 ans, au cœur d'une nuit improbable, j'ai écouté LE solo de batterie de Moby Dick. Ce solo je l'avais déjà entendu plusieurs fois. Mais cette nuit-là, je l'ai écouté.

Un quart d'heure de parpaing dans la tronche, ciselé au cutter, crucifié à la nuit. Pas facile de décrire ce que ça fait. Mettons, un peu comme quand un TGV sous cocaïne te roule dessus tout nu pendant une pluie de météorites. En plus intense. Tiens ben je le met à la fin de ce billet, comme ça tu me diras.

Il y a un avant et un après


Je me suis réveillé au petit matin vers 14h30, aux quatre coins de Paris éparpillé par petits bout façon puzzle. À 14h31 précises j'ai décidé, solennellement, que-le-solo-de-Moby-Dick-était-trop-dangereux-pour-moi.

J'ai estimé à cinquante le nombre d'écoutes supplémentaires que mon cerveau pourrait supporter avant d'aller rejoindre John Bonahm en enfer. Pas une fois de plus. Cinquante précieuses écoutes pour tout le reste de ma vie. Depuis ce jour, je n'ai jamais perdu le compte.

Plus que vingt...


Retour au présent. Aujourd'hui, de minuit à minuit et quart, je me suis ré-écouté le putain-de-solo. C'était la trentième fois. Attends je fais le calcul si je me goure tu dis. Cinquante moins trente ça fait.. euh... oui c'est ça : vingt. Plus que vingt fois et après c'est le HellFest éternel en VIP. Autant vous dire que chaque fois compte, plus précieuse que la précédente.

S'il y a bien un truc qu'il faut respecter, c'est une promesse de gamin.


Sortir du labyrinthe, pourquoi faire ?

Ayé, j'ai compris pourquoi je ne trouve jamais la sortie des Labyrinthes.

C'est parce que je ne la cherche pas !

Petite rétrospective des Labyrinthes que j'ai aimé parcourir.
Et dans lesquels il m'arrive parfois de retourner.
Quand je n'ai pas envie de trouver la sortie.


1982 - Mazogs sur ZX81

1982 - 3D Monster Maze sur ZX81

1986 - Sorcery sur Amstrad CPC

1987 - Dungeon Master sur Atari ST

1988 - Ularn sur PC SCO Unix

1989 - Prince of Persia sur PC

1992 - Ultima Underworld sur PC

1993 - DOOM sur PC

1994 - Heretic sur PC

1996 - Duke Nukem 3D sur PC

1997 - Diablo sur PC

2000 Diablo II sur PC
2005 - Trackmania Nations sur PC(*)

2011 - Skyrim sur XBOX 360

2014 - Portal II sur PC Linux


(*) Techniquement Trackmania n'est pas un labyrinthe. Ceci dit pour passer dans les 10000 sur 200 millions (sans cheat !), ça devient un pur casse tête.

Aum sweet Aum

Je partage ce glyphe que j'adore. Il s'agit de la syllabe Aum, importante dans l'hindouisme. Écrite en Tamil et stylisée. Chacun voit ce qu'il veut. Perso j'aime bien le côté "crâne-de-hacker-années-quatre-vingt-dix". Mais plus encore j'adore, à droite, la forme en défense d'éléphant. Elle évoque Ganesh, celui qui supprime les obstacles. Et accessoirement Déva de l'intellect et de la sagesse.

Museek pour mediter

Un classek

Méditation

L’Inde me surprendra toujours


Dès que je crois avoir compris quelque chose à l'Inde, je suis à côté de la plaque (tectoneek). Remarque je dis ça, mais ça le fait aussi en France. Non sérieux, l’Inde c’est un contre-pied permanent.

Exemple


Je suis en voyage en Inde. Je discute avec un gars du coin rencontré à la pause. Nous sommes tous les deux dans un espace fumeur et nous avons tous les deux arrêté de fumer l’année dernière. OK, je vous vois venir direct, vous allez demander ce qu’on fout dans l’espace fumeur. Parce que c'est à l'ombre. Et puis plus loin il y a des cochons dégueus qui puent la mort en broutant des épluchures de gravats.

Tout logiquement la conversation s’oriente sur nos méthodes respectives d’arrêt de la cigarette. Lui le yoga et la méditation. Moi la bouffe et le sexe. Deux écoles bien distinctes donc. Le gars me décrit en détail tous les bienfaits de sa prateek. J’ai à faire à un expert ! C’est précis, vécu, intense, authenteek. C’est si convainquant que je vais refumer pour essayer sa méthode.

À ce moment précis j’en suis même tout ému. Et je veux me mettre pour de vrai à méditer. J'ai essayé un peu déjà, mais plutôt en dilettante, en écoutant du black métal.

Et c’est là que - tout pétri de lieux communs - je lui clichette : C’est vrai que l’Inde c’est quand même LE pays de la méditation. Je veux dire vous apprenez dès votre plus jeune âge, pour vous c’est comme respirer quoi. Quelle merveille !

Le gars me répond tranquille : Ben c’est-à-dire que moi je m’y suis mis seulement l’année dernière, juste pour arrêter la clope en fait.

Moi : …

Lui : Non parce que mes parents sont témoins de Jéhovah alors ils ne peuvent pas saquer la méditation, petit je n'ai pas appris. Du coup j’ai acheté « la méditation pour les nuls » sur Amazon et j’ai youtubé.

Moi : …

Lui : Par-contre, autant c’est efficace pour la clope, autant le côté spirituel ça me gave, mais ça me gave !

Epilogue


Franchement ça m’a décomplexé. Je me suis mis à lui parler de ma (modeste) prateek. Notamment la métode AORA(*). Il a trouvé ça super il veut essayer ! On a échangé nos mails, je viens de lui envoyer un lien sur le sujet.





(*) #Meriosa ;)




Du VIM, ça faisait longtemps

Ouaip, trop longtemps que j'avais rien blogué à propos de VIM. Je sens bien que ça vous manque mes chéri.e.s. Alors donc tout de suite maintenant deux trois trucs sympas et bien geeks comme il faut.



Joindre les lignes d'un fichier, sans espace intercalaire
    :%j!
(plus direct que ma méthode d'avant)


Chiffrer un fichier, la manière simple
    :X


Chiffrer un fichier, la manière plus sécurisée
    :setlocal cm=blowfish2     (*)
    :X


Arrêter de chiffrer un fichier
    :setlocal key=
    :X
(pas con ça, si la clé est vide le fichier n'est plus chiffré.)



(*) Blow a fish, fire a gun...

Geek Background

Fabriquer une condition avec des opérations arithméteeks

Une à deux fois par nuit je me réveille en sueur froide avec une grande question existentielle dans la tête. En général c'est plus ou moins des histoires de zombie post-apocalypteek. Ou du hack. Des trucs fun quoi. Eh bien en ce moment c'est plutôt des questions de math et de programmation(*). Encore plus fun !

Ma question de cette nuit


Peut-on fabriquer une condition avec juste des opérations arithméteeks ?


Réponse courte : oui, on peut




Réponse longue comme... la fin de 2001 l'Odyssée de l'espace


Pour commencer l'énoncé mérite quelque précision(**). Par opérations arithméteeks j'entends des opérations usuelles sur les nombres. Par « condition » j'entends une structure du style : SI <gnagnagna> ALORS <pouetpouet>. 

La partie compliquée à réaliser c'est le <gnagnagna>. Quand on y pense il s'agit d'une fonction définie partout mais pas continue. On peut d'ailleurs concentrer la difficulté en un point précis et transformer l'énoncé en : fabriquer une fonction z(x) qui s'annule seulement quand x égale zéro. On va même épurer le problème en demandant que la fonction z soit « normalisée » c'est-à-dire : SI x=0 ALORS z(x)=0 SINON z(x)=1. Perso, si on me donne ça comme fonction, je sais réaliser n'importe quelle condition sans trop me fouler. Et du coup j'aurais moyen de me rendormir.

Des fonctions z de ce type là on en rencontre à tous les coins de rues. Enfin disons dans le moindre bout de code. Et c'est très facile à définir en utilisant une définition par cas(***).


Seulement voilà, la définition par cas n'est pas arithméteek. Mais alors pas arithméteek du tout. En gros elle ne travaille pas vraiment sur les nombres comme le font par exemple l'addition ou la multiplication. Du coup va falloir réfléchir deux minutes. Petite précision tant que j'y suis, je me suis interdit de chercher la solution direct sur Internet (en fait c'est surtout que je ne savais pas trop quoi googler comme question). Du coup, obligé de chercher dans ma tête. Tu verrais le foutoir là-dedans on dirait ma piaule !


Bricole ta fonction avec Metallurgeek


D'abord la fonction devrait être symétreek autour de zéro. Ben ouais, y pas de raison que ça marche moins bien pour les négatifs que pour les positifs, hein ? Après j'ai vaguement l'idée qu'il faudrait diviser un truc par un autre de manière à empêcher la fonction de croitre arbitrairement. Et pour que la fonction s'annule en zéro une puissance paire de x au numérateur pourrait l'affaire. Au dénominateur il faut un truc qui ne s'annule pas. Parce que quand on annule un dénominateur ça peut créer une vergence dans la force. Tant qu'on y est ça serait bien que le dénominateur soit un poil plus grand que le numérateur. Comme ça la fonction resterait gentiment inférieure à un. Dernier truc, j'ai besoin d'une primitive fondamentalement pas continue. C'est là que j'utilise la fonction plancher. Ça on ne va pas y couper parce que je sais trop fabriquer du discontinu avec que du continu. Reste plus qu'à inverser les retro-gradateurs de tension, stabiliser l'endo-phase éthylo-plasmateek, refroidir la planète, et ça devrait le faire.

Et c'est ainsi qu'on arrive à la fonction indiquée au début de l'article. Clairement je ne suis pas le premier à avoir (re)trouvé ça. À mon avis c'est déjà dessiné sur les grottes de Lascaux (Dordogne) ou sur les grottes de La Squaw (Wyoming). Mais quand même je suis content, j'ai mitonné ma petite fonction et je peux me rendormir du sommeil du juste.


Epilogue : à quoi ça sert ?


  1. Dans la vraie vie, ça sert à se rendormir.
  2. En hacking, ça sert à coder une condition dans un payload injecté sans avoir besoin du caractère espace.
  3. En science fiction, ça sert à sauver les colons humains dans un vaisseau spatial dont l'IA a été contaminé par une intelligence mi-belliqueuse mi-hostile mi-traillette. Le seul module qu'on contrôle encore c'est le module arithméteek parce qu'il est de fabrication française et donc trop anteek pour être vérolé.

Epicologue : et les nombres complexes alors ?


Ben ouais, si x = i, le dénominateur il s'annule quand même ! Du coup, nouveau réveil en sueur froide...



(*) J'ai déjà ma question pour la prochaine nuit, et ce sera de la grammaire. Faut-il dire « en ce moment c'est plutôt des questions » ou « en ce moment ce sont plutôt des questions. » L'usage de base penche pour la solution 1, la doxa penche pour la solution 2. La bonne solution est surement la 3. Ou la 4.
(**) Quelque précision ? quelques précisions ?
(***) Ou encore plus pédantement en utilisant le crochet d'Iverson.




Le sourire est le commencement de la grimace

Alors visiblement la mode est à la dépression souriante.

J'ai vu ça partout cet été y compris dans des médias hyper-sérieux genre FB, La provence, Twitter, Femme Actuelle (*). Le terme dépression souriante existe depuis longtemps mais son usage augmente rapidement ces derniers temps. Tiens je te copie colle un google trend pour "smiling depression" (en rouge) versus "masked depression" (en bleu ).

Franchement la dépression souriante je trouve ça pas con du tout. Je veux dire, quitte à broyer du noir, autant sourire quand même c'est toujours ça de pris. Le seul problème évidement c'est pour détecter la guérison. Comment ça se passe quand on guéri d'une dépression souriante ? On se met à faire la gueule du jour au lendemain ? Parce qu'à ce compte là des gens qui ont guéri j'en connais un paquet !

Allez, petite blague de comptoir sur le thème, histoire de... sourire un peu. Un gars entre dans un bar et commande cinq bières. "Des pressions ?" demande le barman. "Nan alcoolisme." (**)



(*) Pendant les vacances j'essaie de lire des trucs un peu compliqués. Pour tout vous dire j'ai aussi lu la moitié d'une thèse en crypto, mais ça c'était intéressant, donc simple.
(**) Ouais, à l'écrit ça rend pas les histoires de comptoir.

Si c'est probable, ça ne l'est pas

Amusant tous ces sites qui donnent les Sujets Probables du Bac 2019. Que se passe-t-il si un tel site publie à l'avance l'un des vrais sujets ? Une fuite d'info quoi. Obligé de re-faire l'épreuve, la galère !

Donc si un sujet apparaît dans la liste des sujets probables c'est - très probablement - parce qu'il ne sortira pas cette année. CQFD. Si c'est probable, ça ne l'est pas. Une sorte de variante probabiliste du paradoxe du menteur.

Les lettres du dehors

Les lettres du dehors est un blog que j'aime beaucoup. Bourré de paradoxes. Par exemple ça ne parle pas de métal et pourtant c'est intéressant. Aussi parce que je tombe systématiquement dessus "par hasard" selon le schéma suivant : c'est la nuit, je surfe, je surfe, et bim je m'encastre les yeux sur un article qui me plait. Mettons l'article Des larmes dans la nuit, pour fixer les idées. Je lis, je lis, et je me demande qui a écrit ça.

C'est à ce moment précis que je m'aperçois que
  1. je connais déjà ce blog.
  2. j'avais déjà lu cet article.
  3. en fait c'est un pote qui écrit tout ça.

    et surtout...
  4. ça fait au moins cinq ou six fois que je lui dis que je vais faire un lien depuis Metallurgeek.
Ben voilà c'est fait.

Eluveitie - The Slumber - Bientôt la video

La vidéo du fort sympatheek morceau "The Slumber" sort bientôt.
Plus précisément, "bientôt" c'est demain.
Et demain c'est pile dans 20 minutes.
Le temps de brûler un cierge.


RFC du 1er Avril


Les RFC (Request For Comments) du premier avril sont une tradition que j'adore.
Celle de 2019 est sublime, de la pure poésie :



Peut-être même plus drôle que la mytheek rfc2549 de 1990, hein J.P. ;)

#trashtag challenge

Ça me plait bien le #trashtag challenge.
Et comme j'aime bien mettre la barre haut,
je commence par du lourd, du très lourd : 
MA PIAULE !


#kreator-trash-challenge-of-death

Djiin - The Freak

Ah ben tiens, ça tombe bien que tu passes pile là maintenant sur Metallurgeek. Déjà c'est gentil de venir me lire, ma vie ça m'touche au coeur. Et surtout parce que Djiin vient de sortir son album. Fallait que j'en parle à quelqu'un !


Alors ça s'utilise en deux temps : 1) t'écoutes bien à fond. 2) tu recommences en mettant plus fort.

Sapiosexualité

Oulalah chaleur, ça parle de sexualité sur un blog de geek ?! Vite, vite, fuyons et codons du Python en mangeant des pizzas froides ! Ou alors restons lire quand même... Mais un tout petit peu, hein, comme ça du bout des yeux pour (sa)voir.

La suite de ce billet est pour lectorat azerty(*).

La sapiosexualité c'est le fait d'être sexuellement/érotiquement excité/attiré par l'intelligence/la science. Si vous relisez bien la phrase précédente vous remarquez qu'avec les "/" ça fait huit combinaisons. Huit phrases en une ça c'est de la compression de données ! J'en sens déjà qui ont les neurones qui pointent.

La meilleure illustration que je connaisse de la sapiosexualité, c'est cette chanson de Rachel Bloom que je co-picole là juste en dessous. Vas-y cleek, fais-toi plez, je reviens dans 2'40. Et si tu galères avec l'humour anglais, les paroles sont là (pour les jeux de mots sur les titres de Bradbury).


Et maintenant vous allez me demander pourquoi je vous parle de sapiosexualité là tout de suite maintenant ?

Ben déjà parce que c'est mon blog. Le jour où t'auras chopé mon mot de passe tu pourras écrire ; à ma place même, promis.

Ensuite parce que j'adore le mot. "Sapiosexualité" ça sonne plus sympa que "nécrophilie" non ? Ah ben si, quand même...

Enfin - et surtout - je vous parle de sapiosexualité parce que la semaine dernière j'ai eu la chance de passer une heure et quart au London Science Museum. Une heure et quart c'est pas beaucoup : juste le temps me me goinfrer la salle des mathémateeks. Deux fois !

Personne peut savoir les pieds que j'ai pris. Non mais juste la totale : papillons dans le ventre, larmes aux yeux, coeur à 200, chercher de l'air, l'électricité au bout des doigts. ça m'était pas arrivé depuis le CM1. À un moment j'ai même compté les puissances de deux dans ma tête. Jusqu'à 2^25 c'est pour dire !

Et je n'ai pas honte de le dire, j'ai suivi obsessionnellement les courbes sublimes des sculptures topologeeks au plafond. Juste pour vérifier qu'elles avaient bien un seul bord (oui !) Tiens j'en mets une en photo ; celle-là pour un peu je lui passais le ruban de Möebius au doigt.


Heureusement y pas grand monde dans la salle consacrée aux maths. J'aurais fini en taule pour exhibition scientifeek ! M'en fout j'aurais écrit des calculs sur les murs avec mon sang.

Maintenant que je me suis découvert sapiosexuel à fond, je passe un petit message perso : si vous connaissez des sites bien hard-science avec des gros théorèmes salaces, des preuves non-constructives mega-p0rn, des inversions de matrices, des récurrences transfinies, des skolémisations échevelées et des intégrales multiples, lâchez-moi ça dans les coms ou sur le Facebook. Parce que là je suis trop en manque.




(*) Un lectorat azerty en vaut deux c'est bien connu, comme ça je double mes impressionnants revenus publicitaires :)

Les J.O. en 2024, c'est sans moi !


Sa mère la poutre, pas de karaté aux J.O. de Paris !

Je vous laisse découvrir le communiqué de la fédération. Qu'une discipline aussi populaire et salvatrice soit sous-représentée à ce point, sérieux ça m'épile à sec ! Du coup(*), Paris 2024 je regarderais pas, na ! Même pas le beach-volley-de-plage. À la place j'irai courir en faisant des pompes et des tractions.

À tous ceux qui savent pourquoi ils transpirent : otagai-ni-rei.



(*) dans les côtes.

J'ai testé le Hell-Feed


Ayé, j’ai reçu mon pack découverte feed ! Deux barres, une bouteille de mélange prêt à boire, deux bouteilles de poudre à mélanger soi-même-tout-seul-comme-un-grand.

Ça fait quelque temps que je m’intéresse intellectuellement à ce type de nourriture, sans jamais vraiment essayer. Mais là bon, de la bouffe végan(*) sans gluten(**) fabriquée en France, je me dis qu’il faut tenter.

Avertissement : je suis blogueur pas influenceur. Je relate une expérience perso et Feed ne me lâche pas de la grosse caillasse pour que je parle d’eux en bien à mes 42 lecte.ur.i.ce.s (t’ain c’est trop compliqué le langage inclusif, je vais dire followers).

Les objectifs précis de mon test

1) Voir si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
2) Voir si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
3) Voir si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
4) Voir si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.

Les goûts et les couleurs

Pour ce test, un seul point m’indiffère : le goût. Il se trouve j’ai des goûts de chiottes. En général certes, mais plus particulièrement en matière de nourriture. Donc le fait que j’aime - ou pas - ne vous sera d’aucune utilité. Limite quand je dis que j’aime faut se méfier.

De plus, grâce aux miracles de l’ingénierie alimentaire je sais qu’à peu près n’importe quoi peut avoir à peu près n’importe quel goût. Ceci-dit, si le côté gustatif vous intéresse, voici quelques vidéos plutôt bien faites qui en parlent.

Premier essai : raté !

Je me fais taxer ma première barre par tous les crève-la-dalle de ma famille qui veulent essayer. Obligé de tronçonner en tout petits bouts, la loose, il m’en reste que la moitié d’un cinquième(***).

Je suis formel, un dé à coudre de barre pomme-cranberies ça ne nourrit pas assez. À mon avis ça s’appleek aussi aux autres parfums.

Je décide de planquer ce qui reste de mon pack découverte avant que les autres crevards malnutris me taxent tout.

Deuxième essai : pas mal :)

J’englouti la bouteille de mélange vanille tout prêt. Il est 13h et mon p’tit dèj est déjà loin. J’ai carrément la jaffe et donc je m’injecte toute la bouteille d’un trait sans même bouger la glotte. Forcément ça pèse sur l’estomac pendant une bonne demi-heure. Normal. Avec de l’eau pure ça aurait fait pareil. 750ml sans déglutir y a qu’avec la bière que ça passe crème.

Par-contre début d’aprèm nickel, comme après un déjeuner léger quoi. Quand même vers 17h je mange une vielle banane toute noire et une clémentine sans la peau.

Intermède diététeek

Je parle de mon essai autour de moi et on m’indeek que l’aspect « composition » est super important. Genre tout ce qui est valeur nutritionnelle, ingrédients, calories, vitamines… En effet ça doit être primordial parce que mes potes en discutent longuement.

Pour être sympa je regarde un peu les étiquettes. Bon, en fait c’est marqué trop petit. Je laisse tomber l’aspect composition et je reste sur mes objectifs initiaux.

Troisième essai : bien

Je m’attaque à la bouteille de poudre tomates à la provençale. Pour cet essai je mélange avec du lait de chèvre (entier). Normalement il faut mélanger avec de l’eau. Mais la bouteille est à moi alors je fais ce que je veux avec. Et puis la chèvre ça m’évoque la Provence, Monsieur Segin.

Et ben vous n’allez pas le croire mais c’est pas mal du tout. Pas faim jusqu’à 19h30. Enfin je veux dire pas plus faim que d’habitude parce que j’ai toujours plus ou moins la dalle. Petit détail, j’ai bu un peu moins vite qu’au premier essai. Possible que ça joue.

Je suis vaguement inquiet concernant l’absence de mastication évoquée dans certaines vidéos. Mais illico je me souviens que je ne masteek pas non plus mes sandwichs. Du coup ça va.

Côté prateek c’est un peu Rock&Roll… Parce que je ne vous ai pas dit mais après le sport je mange dans ma voiture #viedemerde. J’aime bien ça me permet d’écouter OKLM le début de la tête au carré.

Alors certes la voiture n’est pas l’endroit idéal pour mélanger des trucs. Mais ça reste jouable. Le coup à prendre c’est de faire ça au-dessus du siège passager comme pour le sexe. Je mets la bouteille de poudre à l’horizontale - bien comme ils disent sur le site web - pour pas faire de grumeaux. Et je transvâââse au mieux. Je suis content parce que ça n’en renverse presque pas sur le siège passager. Maintenant je secoue fort comme dans un mosh-pit. Un mec qui passe sur le parking fait comme s’il ne me voyait pas.

Bon faut avouer, à cause du lait, des grumeaux il en reste quand même. Ceci-dit ça ne me dérange pas. C’est même marrant d’essayer de les chopper avec les dents. Et puis je ne comprends pas très bien cette obsession d’éviter les grumeaux, on s’en fout un peu ou bien ?

En termes de quantité, un litre de lait de chèvre ça fait trop. Ça ne tient pas en entier dans la bouteille de feed. Même en comptant ce qui coule sur le siège passager. Du coup je termine le lait pur vers 17h30. Mais pas par besoin de me nourrir, juste pour pas gââââcher.

Quatrième essai : pas assez pour moi

Je déjeune avec juste la deuxième barre du pack découverte. Sympa à mâcher mais y en a pas beaucoup. Comme boisson je me tape 1,5 L de Dr Pepper. C’est dégueu mais j’adore. Je ne sais pas si c’est psychologeek ou pas mais j’ai la jaffe pendant toute l’aprèm. Je braquerai volontiers une banque alimentaire.

Pas à tortiller, une seule barre ne suffit pas à mon régime de sportif bedonnant. Je les mangerai deux par deux ou je complèterai avec des cochonneries genre tomate, pomme ou orange.

Cinquième et dernier essai : une tuerie !

L’étape tant attendue : le mélange à la bière. Alors déjà je ne choisis pas n’importe quelle bière. J’opte pour LA bière du HellFest. Deux bouteilles.

Tiens, petite digression pour vous parler de cette bière : démentielle ! Ce sont les brasseries Mélusine(****) qui élaborent ça. Sises juste à côté de Clisson comme quoi la nature est bien faite. Une I.P.A. de malade mental callée à 6.66° the-taux-d’alcool-of-the-beast. Avec mode et rations bien entendu l’abus d’alcool étant dangereux pour la santé(*****). Parfumée comme une jeune mariée, puissante comme l’intro de walk, amère comme spleen et idéal, longue en bouche comme un growl de Summoning. On la trouve maintenant dans certains supermarchés. Quand la bouteille est vide tu peux faire comme avec les coquillages : tu mets contre ton oreille et t’entends la War-Zone !

Revenons au sujet. Côté prateek c’est limite limite. Feed n’a clairement pas anticipé le mélange à la bière, faut que je leur fasse un e-mail. Sérieux ça mousse direct pire qu’un mentos dans du Breizh-Cola. Et encore, je n’ai pas commencé à secouer.

Faut verser toooouuuut dooouuucement, laisser retomber la mooouuusse (c’est long) et reverser petit à petit. Moi ça me gave. Au bout d’un temps j’aspire la mousse direct avec la bouche pour refaire de la place. Euh, là je fais ça chez moi hein, pas dans la voiture parce que le siège passager n’a pas fini de sécher.

Bref je parviens à verser la quantité de bière requise. Même phénomène qu’avec le lait de chèvre : il y a du surplus. Obligé de boire la bière pure, la mort dans l’âme.

Etape suivante : v’là l’enfer pour secouer ! Alors je vous donne deux trois trucs pour quand vous le ferez vous-même : 1) bien bien bien fermer la bouteille 2) garder un torchon à portée de main 3) ouvrir un petit peu de temps en temps pour laisser s’échapper du gaz. Mais même comme ça je vous rassure on s’en met partout.

Et hop je bois mon Hell-Feed. Là ça prend un moment de temps. J’ai annoncé au début du billet que je n’évoquerai pas le goût : tant mieux. Côté nutritif je suis formel, ça fait précisément le même effet qu’une bouteille de feed normale plus deux bières HellFest. En fait je crois qu’il n’y a pas besoin de mélanger les deux, je ne recommencerais pas.

Conclusion : eh ben ça le fait

Pour l’usage que j’en ai, ça me va. Attends, je reprends les quatre objectifs du début.

1) Voire si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
Les bouteilles c’est impec. Les barres c’est un peu lèj pour moi.

2) Voire si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
Ah ben tiens, j’ai complètement oublié d'évoquer le prix. Mais clairement ça revient moins cher que des King-Donald. Même en comptant le prix du lait de chèvre.

3) Voire si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
Clairement oui. Juste je fais mes mélanges à l’avance pour épargner ma voiture.

4) Voire si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.
Putain ouais !!!!

Epi(co)logue

Là je me suis racheté deux gros sachets, parfum nature. J’ai repris quelques barres aussi. Parce que j’ai plein d’autres idées…

Pour le p'tit dèj notamment : mélangé avec de l’eau, du jus de fruit, de la vitamine C effervescente et deux guronsan. Sur les barres je vais tartiner du caramel beurre salé et tremper dans le café (ça j’essaye demain matin).

Je réfléchi aussi à une version revisitée de ma célèbre mousseline d’étudiant mais là attention, c’est niveau 3ième dan.




(*) Je ne suis pas complétement végan, je suis métalleux. Mais végan ça me plait quand même.  Foutre la paix aux animaux j’aime bien l’idée.


(**) Perso je n’ai rien contre le gluten d’autant que je ne sais pas exactement ce que c’est. Mais j’ai deux ami.e.s qui mangent sans gluten. Sont pas plus cons que les autres. Comme quoi l’absence de gluten ne doit pas être bien dangereuse.


(***) 10%, t’as bon.


(****) M. et Mme Enfaillite ont une fille. Mélusine, oui. Tiens je profite que tu lises la note de bas de page pour préciser que les Brasseries Mélusines ne me lâchent pas non plus des thunes pour que je parle d’eux. Par-contre moi, qu’est-ce que j’en achète !


(*****) Je connais un gars il est devenu plus con que son hamster à cause de la picole. Et à la base son hamster c’était pas un prix Nobel.