Tire-toi quand c'est bien !

Voici ce que j'ai écrit ce soir, à toute vitesse, en sortant de concert : "Tire-toi quand c'est bien !"

Parce que voilà. Ça faisait depuis le confinement™ que je ne parvenais pas à retourner en concert. Et ce soir-là, enfin, j'avais réussi. J'y étais. Et, comme par heureux hasard, voilà que je croise Gomor et Laurence (*).

"Tire-toi quand c'est bien."

Parce que voilà. Ce soir Alcest performait. Inspirés, profonds, authenteeks. Eh oui, même en province, même devant une petite salle de mardi soir, même si une partie du public était peut-être venue pour Craddle of Filth… Eh bien Alcest jouait vrai, fort et avec leur p*t'1n de tripes. Perso je tiens à souligner que j'étais là pour Alcest et je ne comprends toujours pas pourquoi ils ont joué *avant* Craddle of Filth.

"Tire-toi quand c'est bien."

Voilà donc ce que j'ai écrit en partant. Ben oui, tire-toi. Tire-toi quand tu sens de l'amitié. Tire-toi quand le son te prend fort, toi qui te demandais si ça allait encore le faire. Bien sûr gros nigaud que ça le fait. Evidement. Et ça le fera encore tant que tu auras des oreilles et une cage thoraceek à remplir de gros son (**).

"Tire-toi quand c'est bien."

Et surtout avant de recommencer à gamberger. Tire-toi tant que c'est physeek. Tu te souviens ? 29 ans. Cette nuit où - au lieu de mourir comme tout le monde - tu t'es promis de kiffer et de ne jamais dépasser deux de Q.I. en concert -(et encore, 2 de Q.I. c'est avant d'avoir bu les bières, on est bien d'accord).

Allez, tire-toi tant qu'il y a de la museek, tant qu'il y a du partage avec des métalleux. Lecteur, lectrice, si tu n'es pas dans le métal crois-moi sur parole. Et si tu es dans le jazz, ben euh... nan rien aisse tomber. Bon j'en étais où au fait ? Ah oui… Arrête d'écrire des tartines et... "tire-toi quand c'est bien".


(*) Et aussi le frère sympa de Lucas, qui mériterai qu'on le connaisse mieux. Un instant j'ai pensé à ça : https://www.youtube.com/watch?v=0rKI5AhdtBY&t=33s

(**) Pas vrai Marion ?