La visite de la brasserie Lancelot

Vous le savez, j’aime la bière. Et j’aime la Bretagne. En toute logeek j’aime donc la bière bretonne :)  J’ai récemment visité la brasserie Lancelot. Captivant !

Déjà et surtout parce que la gars qui nous a reçu(*) était un passionné. Une sorte de geek mais au lieu de coder il fait de la bière. Un vrai pro mais pas que, un amateur aussi et authentique amoureux de la mousse.

Et puis j’ai appris plein de trucs indispensables dans la vie de tous les jours genre : la plupart des bières artisanales sont en fait des « triples » même si c’est pas marqué dessus, la bière ne pétille pas forcément au moment de l’embouteillage, le houblon a des propriétés antisepteek... Je savais pas bien non plus les histoires de fermentation haute ou basse. Fermentation haute ce sont des levures qui surnagent avec un mou pas trop froid, fermentation basse ç'est dans le bas de la cuve avec un mou très froid (et je crois que ça met plus de temps). Je préfère très largement les bières de fermentation haute.

J’ai aussi adoré l’endroit. Une brasserie sur le site dit de « la mine » ça ne s’invente pas. Et ça me parle. Faut dire qu’elles sont assez fortes les Lancelot. Là je viens de goûter leur bière de Noël : 8°, forte, amère, épicée. Tu regrettes pas le déplacement.

Enfin j’ai apprécié que toute la production soit sur place en Bretagne et aussi le marketing, dans les mêmes locaux. J’y connais à peu près rien en entreprise mais pour moi c’est comme ça que ça doit marcher. Si tu mets le marketing(**) dans une ville et la production(***) dans une autre ville, ça peut pas marcher. Faut que les deux se causent. Eux ils on tout sur le même site, on se dit que ça peut le faire.

La visite reste quand même améliorable sur un point important : j’aurais aimé gouter un peu plus qu’un demi verre. Là, c’est sûr que ça suffisait pas à bien se rendre compte. Moi je suis un analyteek : je goûte, je re-goûte, je pisse, je re-re-goûte, … Faut la quantité adéquate.

Allez passons sur ce dernier point : çà reste une visite super agréable, jai posé plein de questions, je n'ai pas vu le temps passer. À conseiller !

 
(*) Ouais, parce quon était tout un groupe, déjà que dans ma tête on est plusieurs...
(**) les jolies nénettes.
(***) les gros bras poilus. Oui je sais je suis dans la caricature.

L'histoire pourrie du mois...

- "Taxi, vous avez de la place pour une pizza et deux packs de bière ?
- "Ouais, ça devrait aller"
- "Buuuuuuuuurrrrrrrrrrp !"

Trivial mais ça me fait golri :)

Massacre à la tronçonneuse

Je reviens sur une énigme bien connue et précédemment évoquée dans le billet "Il faut sortir du cadre !". Il s’agit de faire 8 parts de gâteau en seulement 3 coups de tronçonneuse.

Quelques précisions : le gâteau est cylindreek, les parts doivent être égales, les coups de tronçonneuse sont rectilignes. Le gâteau est à la framboise et nappé de chocolat fondu. Je mentionne ce point parce que framboise-chocolat c’est quand même une tuerie.

N.B. : si vous n’avez jamais réfléchi à la question, prenez peut-être le temps avant de lire les solutions ci-après.

Il existe une solution bien connue : les deux premiers coups de tronçonneuse sont données verticalement en croix, et le dernier coup de tronçonneuse est donné horizontalement dans l’épaisseur du gâteau, voir schéma joint. Comme souvent dans ce genre d’énigme "il suffisait" de lever une contrainte implicite. Ici, il suffisait de s’autoriser à donner l'un des coups de tronçonneuse horizontalement.

Ceux qui me lisent savent que je suis agacé par les problèmes admettant une solution uneek. Ça me fait flipper. Tentons donc d’en trouver d’autres, et des mieux si possible. En effet, la solution du début n’est pas très équitable : les quatre parts du dessus auront du nappage au chocolat, les quatre parts du dessous n’en auront pas. Et ça c’est vraiment injuste parce que le nappage chocolat sur le gâteau framboise c’est quand même une tuerie.


Dans une deuxième solution on peut s’autoriser à déplacer des morceaux, par exemple pour les empiler. En deux coups de tronçonneuse on fait quatre grosses parts comme dans la solution du début, puis on les superpose en une colonne et on recoupe le tout en deux de haut en bas. Ça fait bien huit part identeeks. C’est mieux :)

Par contre le nappage chocolat risque de coller un peu pendant la superposition. Qu’à cela ne tienne, on peut aligner les quatre parts comme indiqué sur le schéma puis mettre le troisième coup de tronçonneuse tout en longueur. On a alors huit parts égales et correctement nappées.

Restent maintenant les deux questions que tout le monde se pose.

Question 1 : est-ce que ça marche aussi avec du gâteau à la banane nappé caramel ? Et bien je n’en sais rien parce que je n’ai essayé qu’avec framboise-chocolat (une tuerie !). C’est dommage car comme je dis toujours, il faut deux exemples pour généraliser. Nous resterons donc sur notre faim.

Question 2 : pourquoi je découpe le gâteau avec une tronçonneuse ? Plusieurs raisons : d’abord je me suis dit que ça sonnait métal, ensuite ça faisait un joli titre "masacre à la tronçonneuse" (une tuerie) et enfin j’aime assez les solos de tronçonneuses. Comme dans WASP murder in the new morgue ou dans Jackyl the lumberjack. Après, chacun décide : si vous voulez découper votre gâteau à la scie circulaire comme tout le monde, moi j’y vois pas d’inconvénient.


Bonne fête sorcière ;)

Allez, allez, les p'tis graisseux : on est vendredi 13 décembre ! Alors on rallume la chaudière, on se donne tous la main et on tourbillonne autour du feu en gueulant "Bonne fête Sorcière !"

Et si vous voulez voir son site, c'est par ici : http://sorciere-tourbillon.com/

Votre "première fois" métal

Le métal c’est comme beaucoup de choses essentielles dans la vie : il y a un avant et un après. Et pile entre l’avant et l’après il y a une première fois : premier morceau, premier album fétiche, premier concert. Plus tard, des "fois" il y en aura beaucoup d’autres. Des biens, des moins biens et des fantasteeks. Mais la première fois, même si c’est pas la meilleure, c’est celle qui reste.

Juste une précision à ce stade : je parle toujours de museek métal, on est bien d’accord. Parce que j’aurais pu aussi parler de la première fois qu’on se goinfre un tube de lait concentré sucré ou de la première fois où on arrive à faire du vélo les yeux fermés sans tenir le guidon. Mais là non, je reste sur la première fois métal.

Alors pendant que je vous écris mes premières fois dont vous n’avez rien à foutre / carrer / péter, bref qui vous indiffèrent, pensez donc à vos premières fois à vous. Allez, un petit effort : c’était lequel ce morceau qui a vous fait tant aimer le métal ? Et cet album que vous avez écouté, réécouté jusqu'à l’user à mort. C’était quoi son titre déjà ? Mais si... vous savez... celui qu’on a un peu honte d’avoir kiffé autant parce que maintenant faut avouer qu’il y a mieux… Et votre premier concert hard / rock / métal. Celui où vous avez tellement kiffé que, des années après, une partie de vous est encore là-bas à headbanguer comme un furax ?

Premier morceau
Pour moi, tout a commencé avec Child in time de Deep Purple. Je veux dire *vraiment* commencé. Avant bien sûr, j’avais écouté des choses simples du genre Foreigner ou Scorpion, du hair-métal quoi (j’étais tout jeune:) Mais Child in time ça m’a foudroyé debout.
Le morceau commence par ce motif lancinant, obsessionnel, où Ian Gillan monte inexorablement dans les aigus jusqu’à se percher tout là-haut dans les hurlements célestes. Ensuite c’est le pur solo de guitare barbelée à faire saigner les doigts de Ritchie Blackmore. Et au paroxysme, quand on croit que le que le coeur va lâcher tellement c’est bon : un grand calme, l'œil du cyclone, l'apesanteur(*). Ça dure quelques instant d’éternité et ça repart tranquille, en pente douce, puis de plus en plus fort jusqu’au final de bâtard : furieux, teinté dans la masse, irréfutable !
Le genre de truc à vous faire hurler et sauter partout dans votre piaule en gueulant n’importe quoi. J’avais quoi, 15 ans peut-être, ça m’a tronçonné ! Et ça le refait à chaque fois, aussi fort.

Premier album
C’est certain, les Guns N' Roses ne font plus transpirer grand monde aujourd’hui, vu comme ils ont viré au commercial… avant de virer au silence tout court d’ailleurs. Mais il faut se remettre dans le contexte : nous sommes en 1989 et personne n’a jamais entendu parler d’eux en France, et encore moins de l'album Appetite for Destruction. Il est deux heures du matin. Avec la Metallurgekette de l'époque et quelques potes on tombe sur leur concert retransmis sur je-sais-plus-quelle chaîne. Le choc ! Cette nuit-là, j'ai pris Welcome to the jungle en pleine tronche comme on encaisse un accident de voiture, sans protection, à sec, du verre pilé plein les yeux. Il a fallu me désincarcérer à grands coups de bière, me sortir du coma et recoller les morceaux comme on pouvait. Le lendemain j'ai acheté l’album en import et je l'ai écouté jusqu'à ce que mon baffle gauche se déchire. Véridique.
Les années suivantes je suis resté fan malgré le déclin du groupe. Je me suis accroché aux branches avec use your illusion (écoutez 14 years). J’ai tenu jusqu’à the spaghetti incident, cf. down on the farm et le puissant aint it fun avec son intro en dentelle de titane. Mais bon, déjà c’était plus pareil. Aujourd’hui j’écoute moins.

Premier concert 
Le Pagan Fest à Rennes, c’était mon premier *vrai* concert métal. C’est tout récent en fait :) Ce que j’ai ressenti cette nuit-là est ultra simple : j’étais plein de museek à ras-bord ; ça m’est rentré de partout. Par les tripes, par la terre qui vibrait jusqu’au noyau en fusion, par l’air que je respirais à grandes goulées de vampire noyé, comme un qui serait resté toute sa vie en apnée. Des phrases/sentiments me rebondissaient dedans du genre : « comment peut-on être aussi libre ?», « enfin ! je suis pas seul !» ou encore « tiens, je vais aller me reprendre une bière ».
Ce concert est l’une des expériences les plus puissantes de ma vie (faut dire que j’étais pas encore allé au hellfest ;). Dix mille fois plus fort qu’un trip à l’acide ou une intra veineuse de n’importe quoi à jeun le matin. Franchement pas la peine d’acheter de la chimie !
Cette nuit-là, je suis venu au monde une deuxième fois, rien que ça.

Si vous avez envie de partager vos premières fois(musicales, donc), ou juste de parler d’un morceau que vous adorez(**), lâchez-vous dans les commentaires.


(*) Comme dans 2001 l'odyssée de l'espace, sauf qu'en plus on comprend la fin.
(**) Sorcière, ça me fait penser : depuis que tu m'a parlé du morceau Worms de Punish Yourself, j'arrête pas de l'écouter en boucle :)

Bouteek "Rock à gogo" à Nantes

Je préviens tout de suite : ce billet *n'est pas* une pub. Le jour ou je mettrais des pubs ce sera uniquement pour gagner de l'argent/pognon/fric/maille/bitcoins sur le dos du système (et donc sur votre dos). En attendant, je me contente de poster des trucs qui peuvent vous intéresser. Ou pas. Et à mon avis, la bouteek "Rock à gogo" à Nantes, ça *peut* vous intéresser :
  • Ils ont un chouette catalogue avec tous pleins de trucs rock, métal ou autre (zombie, steampunk, geek) ; ça manque juste un peu de trucs celteeks à mon avis, mais bon c'est déjà pas mal.
  • Leur vente en ligne est nickel, j'ai commandé quelques bricoles, c'est arrivé en 3 jours bien embalé, sans erreur, avec le catalogue papier et pas dans un carton de 10m3.
  • La bouteek sur place est carrément sympa. En plus Nantes c'est pas loin de Clisson. Bien vu !
Alors pour Noël ça peut inciter à la dépense... Perso j'ai tapé dans le bonnet Nile pour protéger mes zoreilles pendant les concerts d'hivers, un T-Shirt Fuck reality parce que j'aime bien le message et la couleur (noir foncé). Enfin bref, j'ai complété ma garde-robe, je vais pouvoir me faire belle pour Metallurgeekette ;)

Un grand merci à Clem de m'avoir branché sur cette bouteek.

   


La bague décapsuleur


Il est de ces objets mageeks dont on ne sait comme l’on vivait sans. Oulah, c’est un peu trop littéraire ça comme formulation… Bon, je reprends en plus simple : y a des trucs vraiment chan-més qu’on sait pas comment est-ce qu’on faisait avant.  

Bref, la bague décapsuleur c’est excellent. D’abord elle est belle ! Tiens je vous met une photo de ma main délicate avec la bague décapsuleur au doigt : on dirait pas une jeune mariée ? Ensuite elle est super prateek pour ouvrir une bonne bière bretonne(*). Une "Telenn Du" bio par exemple. Brassée avec amour à température constante en milieu émotionnellement stable. Rien que de l’écrire j’en ai les larmes aux yeux. 

Concrètement, il y a plusieurs manières d’ouvrir une bière avec la bague. La plus prateek à mon avis, c’est de mettre la bague au pouce avec le côté décapsuleur tourné vers l’intérieur. On attrape le goulot en repliant les doigts et on serre bien le pouce pour appliquer la bague sur la capsule. Là, une simple pression suffit : la bière est ouverte. Mageek !

Bon, parfois faut reconnaitre je m’en met plein la main. Mais comme je bave aussi en buvant au goulot, ça équilibre…


(*) Je sais pas si ça marche avec des bières pas bretonnes, j'ai jamais essayé.

RIP SID :`(

Dans ce blog je ne parle ni de boulot, ni de choses tristes. Mais si j'en parlais, j’évoquerais un confrère mort d'accident hier. Je le connaissais depuis 2003 et nous avions vécu quelques trucs ensemble… pas énormément mais suffisamment pour affirmer qu’il était un des gars les plus généreux et les plus honnêtes que j’ai connu dans mon métier.

So long Cédric Blancher, and thanks for the blog.

Hackers are early adopters

Peut-être avez-vous déjà entendu le terme « early adopter. » Peut-être même l’avez-vous utilisé. Moi on me l’a expliqué à chaque formation sur l’innovation / le marketing / la NP-complétude / l’entreprenariat (rayez les trois mentions inutiles). Je profite d’avoir entendu parler récemment d’early adopters pour creuser un peu le sujet avec vous. À la fin de l’article je proposerai quelques exercices pour voir si tout le monde à bien compris. Alors feuille double grand format grand carreaux, marge rouge à quatre carreaux du bord, stylo encre bleue, pas d’effaceur et on écoute bien le professeur MetallureGeeK.

Commençons d’emblée par préciser qu’un early adopter *n’est pas* quelqu’un qui entre dans un orphelinat à six heures du matin pour adopter un enfant très tôt. Non. Le terme early adopter vient en fait du modèle de diffusion de l’innovation de Everett Rogers. À l’oreille ça sonne bien mais faut pas se laisser impressionner, ça date quand même du début des années 1960. À l’époque, Jimmy Page déchiffrait péniblement ses premières tablatures et Jim Morisson se mettait minable avec seulement une demi-canette de Bud light. Je dis ça, c’est juste pour donner des éléments de contexte.

Le modèle de Rogers(*) indeek que le cycle de vie d’un produit est structuré par une succession d’acteurs. Les voici, en anglais : innovators, early adpoters, early majority, late majority, laggards. ça dit aussi que les différents acteurs se réparissent sous une gaussienne, un peu comme le QI des gens. Je reproduis ici la jolie courbe de diffusion que nous donne Wikipedia. J’en profite au passage pour réaliser qu’une intégrale de Gauss ça ressemble vachement à une sigmoïde… J’avais jamais remarqué mais bon, je suis plutôt faible en sigmoïde. Surtout en Sigmoïd Freud.

Bon, revenons aux différents acteurs du modèle de Rogers.

L’innovator c’est celui qui dit "ce truc viens de sortir, je l’essaye !" Il peut prendre des risques : produit nouveau mais tout pourri, fashion victim, produit génial mais qui ne passera jamais le cap de l'industrialisation etc.

L’early adopter c’est celui qui dit "j’utilise ça depuis peu, c’est vraiment très prateek, regardez". Notez bien que l’early adopter utilise vraiment le produit alors que l’innovator se contente d'essayer. L’early adpoter peut également être prescripteur (opinion leader).

Early majority et late majority : ben c’est les vrais gens, ils utilisent des trucs parce qu’ils en ont besoin et parce que c’est réputé au point.

Laggards : littéralement ce sont les traînards, avec un petit côté péjoratif. Pourtant on l’est tous dans certains cas, quand on achète un truc démodé auquel on ne comprend rien mais bon, c’est pas trop cher et tout le monde en a un…

Il parait que le modèle de Rogers s’appleek très bien dans beaucoup de cas : diffusion de technologie, diffusion de films, distribution de certains prénoms, modes et engouements divers (vampires, zombies) etc. À ce qu’il semble, les geeks sont vus comme des early adopters et même des leaders d’opinion. J’aime bien cette idée du geek en avance sur son temps. Dans le même esprit, je trouve particulièrement juste la phrase titre "hackers are early adopters". C’est un pote ceinture noire en innovation qui me l’a soufflée un jour ;) Finalement, le bon hacker(**) il s’intéresse très tôt au produit non pas pour voir comment ça marche, mais pour voir comment ça marche pas.

Alors maintenant que vous en savez autant qu'un spécialiste en innovation, voici venu le temps des exercices. Exercices à la con, et sans aucun corrigé, ça va sans dire.

Exercice à la con numéro 1 : soit un geek lamda, limite beta. Il se met au retrogaming. Dans quelle catégorie d’adopters est-ce-que-le-placeriez-vous-t-il ? Vous avez 5 minutes. Deux points de plus pour les deux poilus des cheveux font du headbang au dernier rang près du radiateur.

Exercice à la con numéro 2 : fidèle lecteur de MetallurGeeK depuis maintenant quatre ans, soit deux ans avant sa création (bravo !) dans quelle catégorie d’adopteur vous placeriez vous aujourd’hui ? Astuce : seules les réponses qui suggèrent que MetallurGeeK va devenir de plus en plus populaire seront acceptées.

Exercice à la con numéro 3 : sachant que le langage Python existe depuis 1989 et sachant que je m’y suis mis l’année dernière seulement, inventer un terme pire que "laggards" pour bien montrer que j’aurais dû m’y mettre plus tôt.

Image piquée sur BoingBoing.net
Exercice à la con numéro 4 : pour charger cette page vous utilisez notamment le protocole TCP. Ce protocole est spécifié dans la RFC 793 qui date 1981. L’année de sortie du film Metal Hurlant et l’année de sortie du ZX81, je dis ça c’est juste pour donner des éléments de contexte. Alors du coup, ceux qui utilisent TCP, c’est des laggards ? Deux points de plus pour celui qui vient de dire "laggard meurt mais ne se rend pas".

Exercice à la con numéro 5 : si l'on en croit Google Trend, "Myspace" suit assez fidèlement le modèle de Rogers (courbe rouge). Observez bien la courbe bleue correspondant à Twitter. Sachant que Twitter entre en bourse, ça vous inspire quoi ? Exercice 5 bis : essayez sur Google Trends avec d'autres mots-clé, genre facebook. Est-ce que la courbe à la même allure ?

Image piquée sur Google Trends










(*) On me signale une petite erreur d’illustration : on m'aurait refilé une image de Buck Rogers à la place d'une image d’Everett Rogers. J’enquête…
(**) Le mauvais hacker il voit une vulnérabilité il l’exploite. On les reconnait à la ronde ! Alors que le bon hacker, il voit une vulnérabilité, bon, il l’exploite, mais c’est un bon hacker, ça a rien à voir.