#trashtag challenge

Ça me plait bien le #trashtag challenge.
Et comme j'aime bien mettre la barre haut,
je commence par du lourd, du très lourd : 
MA PIAULE !


#kreator-trash-challenge-of-death

Djiin - The Freak

Ah ben tiens, ça tombe bien que tu passes pile là maintenant sur Metallurgeek. Déjà c'est gentil de venir me lire, ma vie ça m'touche au coeur. Et surtout parce que Djiin vient de sortir son album. Fallait que j'en parle à quelqu'un !


Alors ça s'utilise en deux temps : 1) t'écoutes bien à fond. 2) tu recommences en mettant plus fort.

Sapiosexualité

Oulalah chaleur, ça parle de sexualité sur un blog de geek ?! Vite, vite, fuyons et codons du Python en mangeant des pizzas froides ! Ou alors restons lire quand même... Mais un tout petit peu, hein, comme ça du bout des yeux pour (sa)voir.

La suite de ce billet est pour lectorat azerty(*).

La sapiosexualité c'est le fait d'être sexuellement/érotiquement excité/attiré par l'intelligence/la science. Si vous relisez bien la phrase précédente vous remarquez qu'avec les "/" ça fait huit combinaisons. Huit phrases en une ça c'est de la compression de données ! J'en sens déjà qui ont les neurones qui pointent.

La meilleure illustration que je connaisse de la sapiosexualité, c'est cette chanson de Rachel Bloom que je co-picole là juste en dessous. Vas-y cleek, fais-toi plez, je reviens dans 2'40. Et si tu galères avec l'humour anglais, les paroles sont là (pour les jeux de mots sur les titres de Bradbury).


Et maintenant vous allez me demander pourquoi je vous parle de sapiosexualité là tout de suite maintenant ?

Ben déjà parce que c'est mon blog. Le jour où t'auras chopé mon mot de passe tu pourras écrire ; à ma place même, promis.

Ensuite parce que j'adore le mot. "Sapiosexualité" ça sonne plus sympa que "nécrophilie" non ? Ah ben si, quand même...

Enfin - et surtout - je vous parle de sapiosexualité parce que la semaine dernière j'ai eu la chance de passer une heure et quart au London Science Museum. Une heure et quart c'est pas beaucoup : juste le temps me me goinfrer la salle des mathémateeks. Deux fois !

Personne peut savoir les pieds que j'ai pris. Non mais juste la totale : papillons dans le ventre, larmes aux yeux, coeur à 200, chercher de l'air, l'électricité au bout des doigts. ça m'était pas arrivé depuis le CM1. À un moment j'ai même compté les puissances de deux dans ma tête. Jusqu'à 2^25 c'est pour dire !

Et je n'ai pas honte de le dire, j'ai suivi obsessionnellement les courbes sublimes des sculptures topologeeks au plafond. Juste pour vérifier qu'elles avaient bien un seul bord (oui !) Tiens j'en mets une en photo ; celle-là pour un peu je lui passais le ruban de Möebius au doigt.


Heureusement y pas grand monde dans la salle consacrée aux maths. J'aurais fini en taule pour exhibition scientifeek ! M'en fout j'aurais écrit des calculs sur les murs avec mon sang.

Maintenant que je me suis découvert sapiosexuel à fond, je passe un petit message perso : si vous connaissez des sites bien hard-science avec des gros théorèmes salaces, des preuves non-constructives mega-p0rn, des inversions de matrices, des récurrences transfinies, des skolémisations échevelées et des intégrales multiples, lâchez-moi ça dans les coms ou sur le Facebook. Parce que là je suis trop en manque.




(*) Un lectorat azerty en vaut deux c'est bien connu, comme ça je double mes impressionnants revenus publicitaires :)