Décider ça prend du temps, du temps, du temps...

Je dis souvent qu'il vaut mieux une mauvaise décision que pas de décision du tout. La sagesse populaire exprime cette idée sous la forme suivante : "Il n'y a pas de bon vent pour qui n'a pas de cap."

XKCD, que j'adore, illustre ça par un dessin tout simple : trois traits noir et blanc et on a tout compris, rien à ajouter.


M'en fous j'irai quand même !!!!


T’ain pas de places pour le dimanche au HellFest. Pourtant j’ai tout essayé : presque dès l'ouverture des ventes, à partir de plusieurs adresses IP, reload et tout et tout. Ben non : rien, nada, walou!

Pas grave, j’ai un plan!

Sans déconner, je vais creuser un tunnel. Depuis mon garage. J’ai commencé à me renseigner pour acheter une foreuse industrielle. Le modèle « tunnel sous la manche » fera l’affaire. Je vais recruter une équipe de choc et gérer ça aux petits oignons : méthode agile genre SCRUM, réunion standup tous les matins avec l’équipe, rapport d’avancement quotidien, gestion d’incident sous JIRA, téléconférence 24*7*365 sur 5 continents. Et puis reporting complet sur la profondeur du tunnel, au micromètre près, évaluation du reste à faire par régression linéaire sous contraintes, budget étendu. Je vais vendre un rein et si ça suffit pas je vends l’autre.

M'en fous, j'irai j'irai j'irai    \m/   \m/

Et en attendant, j'en profite pour vous remémorer mes HellFest précédents :



Metallurgeek est-il un hamster zébré ?

Eh oui, *encore* un rêve de Metallurgeek ! J’avais déjà raconté ici même un cauchemar un peu chelou ainsi qu'un rêve de verre à moitié plein. Mais cette fois, on se dirige carrément vers l'étrange...

Je vous la fais courte : je suis un hamster. Le genre hirsute et avec des rayures de zèbre (!) Ma cage est posée sur une minuscule scène de théâtre. Je cours à toute vitesse dans la petite roue en grillage. Je cours je cours je cours, limite à m'épuiser.

Mais au bout d’un moment je remarque que ça sent super bon les huiles essentielles d’orange et de lavande. Je remarque aussi qu’il y a plein d’autres hamsters zébrés comme moi tout autour. Plutôt souriant. Et ça me calme un peu.

Alors j’arrête de courir et je me mets à méditer façon Yoga Nidra. Là je me réveille en sursaut et un canard portant un t-shirt "I <3 Dabrowski" me fait un clin d’œil(1).

Si vous êtes capable de trouver la moindre parcelle de sens dans tout ça, c’est que vous êtes au moins aussi barrés rayés que moi. Dans ce cas parlez-en, ne restez pas seul avec ça… Parce que, sérieux, ça doit être lourd à porter pour vous.

Troupeau de hamsters en liberté (j'ai bon là ?)


(1) Après plus ample analyse, il apparaît qu'il existe au moins deux Dabrowsk(y|i) célèbres :  Kazimierz Dabrowsky de de la société royale de médecine et Nadège Dabrowski de Secret Story. Dans le doute, je vais m'intéresser aux deux.

Alors Metallurgeek, on fait moins le malin maintenant…

Autant l’avouer tout de suite, je ne fais pas le malin en ce moment. Pourquoi ? Tout simplement à cause d’une petite expérience que j’ai tentée sur moi-même et que je vous détaille ici, afin de mieux vous la déconseiller.

Avant tout, une première digression : j’ai lu quelque part que, pour captiver ses lecteurs, il faut commencer ses billets par des phrases courtes, efficaces, punchy. Le genre qui dit en cinq mots la substantifeek moelle de l’article. Ben franchement, relisez le début, c’est raté ! Même moi, en sachant précisément où je veux en venir, j’ai du mal à comprendre le début.

Mais quoi, on est sur Metallurgeek oui ou non ? Je sais que vous êtes un lectorat d’élite. Et me faites pas le coup de je-suis-arrivé-ici-par-hasard, ça prendra pas.

Bon alors j’en étais où ?

Ah oui, ma petite expérience désastreuse. Comme souvent avec moi, ça commence par une côte fêléeEh oui encore. Genre légèrement fêlée juste avant Noël puis bien re-fêlée en début de semaine dernière et encore plus il y a quelques jours à l’occasion d’une chute mémorable. Bref, archi-fêlée. Comme moi.

En soi, ça n’est pas si grave. Ça gêne un peu mais ça se remet bien jusqu’à la prochaine fois. Ouaip. Sauf que là j’ai eu l’idée lumineuse de choper la grippe. Et pas n’importe quelle grippe. Pas la grippe du poulet du porc ou du triton (que je viens d’inventer à l’instant). Non, une grippe bien comme il faut, carabinée, incapacitante, débilitante. La grippe du geek : la « greep ».

Deuxième digression : ceux qui connaissent mon goût obsessionnel pour la command UNIX « grep » apprécieront ma manière d’orthographier « greep ». Les autres s’en battront vigoureusement les steaks et ils auront bien raison.

Alors me direz-vous, quel rapport entre la côte fêlée et la greep ? Et bien tout naturellement : la toux. À chaque fois que je tousse, c'est à dire toutes les trente secondes, ça me défonce la côte de l’intérieur. Un vrai régal. Ça fait comme un coup de poignard mais de dedans. C’est pas pour faire ma chochotte, mais vers 4 heures du matin à l’heure de la quinte matinale ça picote gentiment.


Et c’est pas tout ! À chaque fois que j'encaisse comme ça, vient invariablement un moment où la situation me fait rigoler. Et là c’est pire ! Vas-y tiens, essaye : fêle toi franchement une côte, tousse un grand coup et rigole tout de suite après. Ça le fait non ?


Troisième digression : oui cher lecteur, je viens de te tutoyer en adresse directe. C’est parce que j’ai estimé qu’à ce stade du billet, il reste très exactement un seul lecteur : toi. Du coup je joue l’intimité, le côté « nous deux et pas les autres ». Alors merci, uneek lecteur survivant, pour ta ténacité. Moi franchement j’aurais arrêté de lire dès le titre.

Pour finir, je vais quand même tenter une phrase efficace : si ma côte pouvait me lâcher la greep, franchement ça m’arrangerait.