J'ai testé le Hell-Feed


Ayé, j’ai reçu mon pack découverte feed ! Deux barres, une bouteille de mélange prêt à boire, deux bouteilles de poudre à mélanger soi-même-tout-seul-comme-un-grand.

Ça fait quelque temps que je m’intéresse intellectuellement à ce type de nourriture, sans jamais vraiment essayer. Mais là bon, de la bouffe végan(*) sans gluten(**) fabriquée en France, je me dis qu’il faut tenter.

Avertissement : je suis blogueur pas influenceur. Je relate une expérience perso et Feed ne me lâche pas de la grosse caillasse pour que je parle d’eux en bien à mes 42 lecte.ur.i.ce.s (t’ain c’est trop compliqué le langage inclusif, je vais dire followers).

Les objectifs précis de mon test

1) Voir si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
2) Voir si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
3) Voir si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
4) Voir si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.

Les goûts et les couleurs

Pour ce test, un seul point m’indiffère : le goût. Il se trouve j’ai des goûts de chiottes. En général certes, mais plus particulièrement en matière de nourriture. Donc le fait que j’aime - ou pas - ne vous sera d’aucune utilité. Limite quand je dis que j’aime faut se méfier.

De plus, grâce aux miracles de l’ingénierie alimentaire je sais qu’à peu près n’importe quoi peut avoir à peu près n’importe quel goût. Ceci-dit, si le côté gustatif vous intéresse, voici quelques vidéos plutôt bien faites qui en parlent.

Premier essai : raté !

Je me fais taxer ma première barre par tous les crève-la-dalle de ma famille qui veulent essayer. Obligé de tronçonner en tout petits bouts, la loose, il m’en reste que la moitié d’un cinquième(***).

Je suis formel, un dé à coudre de barre pomme-cranberies ça ne nourrit pas assez. À mon avis ça s’appleek aussi aux autres parfums.

Je décide de planquer ce qui reste de mon pack découverte avant que les autres crevards malnutris me taxent tout.

Deuxième essai : pas mal :)

J’englouti la bouteille de mélange vanille tout prêt. Il est 13h et mon p’tit dèj est déjà loin. J’ai carrément la jaffe et donc je m’injecte toute la bouteille d’un trait sans même bouger la glotte. Forcément ça pèse sur l’estomac pendant une bonne demi-heure. Normal. Avec de l’eau pure ça aurait fait pareil. 750ml sans déglutir y a qu’avec la bière que ça passe crème.

Par-contre début d’aprèm nickel, comme après un déjeuner léger quoi. Quand même vers 17h je mange une vielle banane toute noire et une clémentine sans la peau.

Intermède diététeek

Je parle de mon essai autour de moi et on m’indeek que l’aspect « composition » est super important. Genre tout ce qui est valeur nutritionnelle, ingrédients, calories, vitamines… En effet ça doit être primordial parce que mes potes en discutent longuement.

Pour être sympa je regarde un peu les étiquettes. Bon, en fait c’est marqué trop petit. Je laisse tomber l’aspect composition et je reste sur mes objectifs initiaux.

Troisième essai : bien

Je m’attaque à la bouteille de poudre tomates à la provençale. Pour cet essai je mélange avec du lait de chèvre (entier). Normalement il faut mélanger avec de l’eau. Mais la bouteille est à moi alors je fais ce que je veux avec. Et puis la chèvre ça m’évoque la Provence, Monsieur Segin.

Et ben vous n’allez pas le croire mais c’est pas mal du tout. Pas faim jusqu’à 19h30. Enfin je veux dire pas plus faim que d’habitude parce que j’ai toujours plus ou moins la dalle. Petit détail, j’ai bu un peu moins vite qu’au premier essai. Possible que ça joue.

Je suis vaguement inquiet concernant l’absence de mastication évoquée dans certaines vidéos. Mais illico je me souviens que je ne masteek pas non plus mes sandwichs. Du coup ça va.

Côté prateek c’est un peu Rock&Roll… Parce que je ne vous ai pas dit mais après le sport je mange dans ma voiture #viedemerde. J’aime bien ça me permet d’écouter OKLM le début de la tête au carré.

Alors certes la voiture n’est pas l’endroit idéal pour mélanger des trucs. Mais ça reste jouable. Le coup à prendre c’est de faire ça au-dessus du siège passager comme pour le sexe. Je mets la bouteille de poudre à l’horizontale - bien comme ils disent sur le site web - pour pas faire de grumeaux. Et je transvâââse au mieux. Je suis content parce que ça n’en renverse presque pas sur le siège passager. Maintenant je secoue fort comme dans un mosh-pit. Un mec qui passe sur le parking fait comme s’il ne me voyait pas.

Bon faut avouer, à cause du lait, des grumeaux il en reste quand même. Ceci-dit ça ne me dérange pas. C’est même marrant d’essayer de les chopper avec les dents. Et puis je ne comprends pas très bien cette obsession d’éviter les grumeaux, on s’en fout un peu ou bien ?

En termes de quantité, un litre de lait de chèvre ça fait trop. Ça ne tient pas en entier dans la bouteille de feed. Même en comptant ce qui coule sur le siège passager. Du coup je termine le lait pur vers 17h30. Mais pas par besoin de me nourrir, juste pour pas gââââcher.

Quatrième essai : pas assez pour moi

Je déjeune avec juste la deuxième barre du pack découverte. Sympa à mâcher mais y en a pas beaucoup. Comme boisson je me tape 1,5 L de Dr Pepper. C’est dégueu mais j’adore. Je ne sais pas si c’est psychologeek ou pas mais j’ai la jaffe pendant toute l’aprèm. Je braquerai volontiers une banque alimentaire.

Pas à tortiller, une seule barre ne suffit pas à mon régime de sportif bedonnant. Je les mangerai deux par deux ou je complèterai avec des cochonneries genre tomate, pomme ou orange.

Cinquième et dernier essai : une tuerie !

L’étape tant attendue : le mélange à la bière. Alors déjà je ne choisis pas n’importe quelle bière. J’opte pour LA bière du HellFest. Deux bouteilles.

Tiens, petite digression pour vous parler de cette bière : démentielle ! Ce sont les brasseries Mélusine(****) qui élaborent ça. Sises juste à côté de Clisson comme quoi la nature est bien faite. Une I.P.A. de malade mental callée à 6.66° the-taux-d’alcool-of-the-beast. Avec mode et rations bien entendu l’abus d’alcool étant dangereux pour la santé(*****). Parfumée comme une jeune mariée, puissante comme l’intro de walk, amère comme spleen et idéal, longue en bouche comme un growl de Summoning. On la trouve maintenant dans certains supermarchés. Quand la bouteille est vide tu peux faire comme avec les coquillages : tu mets contre ton oreille et t’entends la War-Zone !

Revenons au sujet. Côté prateek c’est limite limite. Feed n’a clairement pas anticipé le mélange à la bière, faut que je leur fasse un e-mail. Sérieux ça mousse direct pire qu’un mentos dans du Breizh-Cola. Et encore, je n’ai pas commencé à secouer.

Faut verser toooouuuut dooouuucement, laisser retomber la mooouuusse (c’est long) et reverser petit à petit. Moi ça me gave. Au bout d’un temps j’aspire la mousse direct avec la bouche pour refaire de la place. Euh, là je fais ça chez moi hein, pas dans la voiture parce que le siège passager n’a pas fini de sécher.

Bref je parviens à verser la quantité de bière requise. Même phénomène qu’avec le lait de chèvre : il y a du surplus. Obligé de boire la bière pure, la mort dans l’âme.

Etape suivante : v’là l’enfer pour secouer ! Alors je vous donne deux trois trucs pour quand vous le ferez vous-même : 1) bien bien bien fermer la bouteille 2) garder un torchon à portée de main 3) ouvrir un petit peu de temps en temps pour laisser s’échapper du gaz. Mais même comme ça je vous rassure on s’en met partout.

Et hop je bois mon Hell-Feed. Là ça prend un moment de temps. J’ai annoncé au début du billet que je n’évoquerai pas le goût : tant mieux. Côté nutritif je suis formel, ça fait précisément le même effet qu’une bouteille de feed normale plus deux bières HellFest. En fait je crois qu’il n’y a pas besoin de mélanger les deux, je ne recommencerais pas.

Conclusion : eh ben ça le fait

Pour l’usage que j’en ai, ça me va. Attends, je reprends les quatre objectifs du début.

1) Voire si ça me nourrit et quel format me convient le mieux.
Les bouteilles c’est impec. Les barres c’est un peu lèj pour moi.

2) Voire si c’est moins cher à l’usage que mes habituels sandwich-mayo-animal-mort-soda.
Ah ben tiens, j’ai complètement oublié d'évoquer le prix. Mais clairement ça revient moins cher que des King-Donald. Même en comptant le prix du lait de chèvre.

3) Voire si je peux gagner du temps/confort le midi après le sport.
Clairement oui. Juste je fais mes mélanges à l’avance pour épargner ma voiture.

4) Voire si c’est rigolo quand on mélange avec de la bière.
Putain ouais !!!!

Epi(co)logue

Là je me suis racheté deux gros sachets, parfum nature. J’ai repris quelques barres aussi. Parce que j’ai plein d’autres idées…

Pour le p'tit dèj notamment : mélangé avec de l’eau, du jus de fruit, de la vitamine C effervescente et deux guronsan. Sur les barres je vais tartiner du caramel beurre salé et tremper dans le café (ça j’essaye demain matin).

Je réfléchi aussi à une version revisitée de ma célèbre mousseline d’étudiant mais là attention, c’est niveau 3ième dan.




(*) Je ne suis pas complétement végan, je suis métalleux. Mais végan ça me plait quand même.  Foutre la paix aux animaux j’aime bien l’idée.


(**) Perso je n’ai rien contre le gluten d’autant que je ne sais pas exactement ce que c’est. Mais j’ai deux ami.e.s qui mangent sans gluten. Sont pas plus cons que les autres. Comme quoi l’absence de gluten ne doit pas être bien dangereuse.


(***) 10%, t’as bon.


(****) M. et Mme Enfaillite ont une fille. Mélusine, oui. Tiens je profite que tu lises la note de bas de page pour préciser que les Brasseries Mélusines ne me lâchent pas non plus des thunes pour que je parle d’eux. Par-contre moi, qu’est-ce que j’en achète !


(*****) Je connais un gars il est devenu plus con que son hamster à cause de la picole. Et à la base son hamster c’était pas un prix Nobel.


Pattern Lock - Quelques compléments

Quelques compléments sur le billet de la semaine dernière à propos des codes de débloquage.

Nombre de combinaisons possible en fonction de la longueur du code.
Liste des 160 codes de longueur 2.
Merci @Manu pour celui-là ! Moi je suis une quiche en matplotlib.

Et sinon on a regardé sur divers téléphones : en fait on peut emprunter des chemins du type 1 vers 8 (comme le déplacement d'un cavalier aux échecs). Mais en prateek c'est pas simple à effectuer. Selon la largeur du doigt on risque de passer par une touche intermédiaire. Typiquement en allant de 1 vers 8 le doigt passe souvent par 5. Du coup ce type de trajet doit être très très rarement utilisé.


Year+=1


En vivant 91 ans 4 mois et 6 jours, avec un pouls moyen de 69,445139,
ça fait pile 33 333 jours et 3 333 333 333 battements de coeur.
(le pouls est un peu élevé, mais c'est parce qu'on vit intensément).


Allez, Meilleurs Wishes 2019,
les poilu.e.s des veuches !


Tiens, je te rajoute un petit Manson.
Volume au max, hein, pour que tes voisins profitent.

Good Old School : Monstur

Une découverte qu'on m'a soufflée dans l'oreille : Monstur. Du "Hard-Rock" façon old school. Pas mon style habituel mais ça fait du bien. Impression de revisiter mes classeks, intros ciselées, bridges de trois kilomètres de long, toute une époque... Cinq morceaux pour l'instant. Mes préférés Frankenstein et surtout Human Shell. Celui-là, c'est en boucle.




Pattern Lock - Combien de combinaisons ?


Allez tiens, un bon post bien geek aujourd'hui. Franchement si vous n'êtes pas fan de combinatoire et de python ne perdez pas trop de temps à lire… En échange je vous mets le clip de Djiin. (*)

Alors un midi comme ça on discutait des schémas de déverrouillage pour smartphones. Ces glyphes qu'on trace du doigt pour dire à notre smartphone que c'est bien nous. On s'est demandé combien de combinaisons ça pouvait bien faire. L’intuition ambiante oscillait entre pas tant que ça et pas bézef.

Posons un peu mieux le problème

On a neuf touches, numérotées de un à neuf. Attends je vérifie... ouais c'est ça, neuf. On fixe la longueur max du code à huit mouvements, j'expleek pourquoi plus loin. La longueur minimum c'est zéro mouvement. Zéro mouvement ça correspond au gros fainéant qui appuie juste sur une touche et fait même pas glisser son doigt. J'ai honte pour lui.


D’abord le cas simple

Le cas le plus facile à calculer c'est quand il n'y a pas de contrainte particulière : on peut aller d'une touche vers n'importe quelle autre touche, on peut repasser plusieurs fois par une même touche. Ben oui c'est simple parce qu’on choisit une touche de départ (neufs possibilités) et de là on peut glisser vers n'importe quelle autre touche. À chaque étape il y a donc huit mouvements possibles. En tout il existe 9 codes de longueur zéro, plus 9 x 8 codes de longueur un, plus 9 x 8 x 8 codes de longueur deux, etc. Jusqu'à la longueur maximale fixée à huit mouvements, j'expleek pourquoi plus loin, je l'ai déjà dit. Je nous fais les multiplication et les sommes gratuitement et ça donne cent soixante-douze million cinq cent soixante-cinq mille six cent quarante combinaisons. De quoi voir venir, surtout si le téléphone se bloque genre trente secondes au bout de cinq essais. Faut près d'un siècle pour tout essayer, et encore, en dormant pas beaucoup.

Maintenant le cas intéressant

En prateek tous les mouvements ne sont pas nécessairement autorisés. On s'est demandé combien il y avait de combinaisons lorsque premièrement on interdit de réutiliser une touche et deuxièmement on n'autorise que les mouvements vers des touches contiguës (**). Voir croquis.


On peut remarquer que sous ces conditions la longueur maximale d'un code est huit mouvements. En effet, au bout de huit mouvements, toutes les touches ont été visitées une fois chacune. Voilà, je l'avais bien dit que j’expleekerai plus loin.

Alors je vous donne direct le résultat. Des codes comme ça il n'y en a que : dix mille trois cent cinq. Soit à peine plus que des PIN codes de carte bancaire à quatre chiffres. C'est peu : en même pas une semaine on peut tout essayer, et encore, en dormant bien. Marrant, à l'intuition j'aurais cru qu'il y avait encore moins de combinaisons que ça. À la louche j’aurais dit quelques centaines pas plus. Je me foutais donc le doigt dans l’œil sur deux ordres de grandeurs. Ça va, j’ai fait pire…

Un bout de python pour calculer ça

Le calcul n'est pas aussi direct que dans le cas simple. C’est même carrément coton. Pas moyen de trouver une formule explicite. Du coup j'ai fait un bout de python pour énumérer tout ça. Je vous le copie-colle ici et j'expleek après.


Version texte à la fin du post (si quelqu'un sait comment utiliser pygmentize dans blogspot, je veux bien un coup de main)

Quelques remarques sur le bout de python

1) Je n'ai pas mis le programme sur github. Ouais, j'aime bien à l'ancienne, copié-collé crade direct dans le post.
2) Je n’ai pas mis non plus de licence particulière. En fait c'est un Metallurgeeciel: tu peux en faire ce que tu veux mais je veux bien qu'on aille se boire une bière.
3) Les variables et les noms de fonctions font tou.t.e.s exactement quatre caractères. Un vieux T.O.C. ça m’a pris en classe de cinquième ça finira bien par passer. Dans le même esprit les commentaires sont tous obsessionnellement alignés au caractère près. Et le score sous pylint est de 10.00/10, comme quoi je respecte la PEP8 au pied de la lettre.
4) Les remarques 1) 2) et 3) n'ont rien à voir avec l'algorithme et le sujet du post. La remarque 4) non plus.
5) La fonction "code(path, many)" lignes 9-15 prend le début d'un code en argument et compte les suites possibles. Pour ça elle s'appelle récursivement autant de fois qu'il y a de mouvements possibles. Le programme connait par cœur les mouvements possibles à partir d'une touche. C'est à ça que sert le dictionnaire "MOVE" lignes 3-7. On est confiant que la récursion terminera car à chaque appel une nouvelle touche est visitée et des touches y en a que neuf (attends je vérifie... ouais c'est ça, neuf)
6) Pour faire moins de calculs, j'utilise le fait qu'il n'y a que trois sortes de codes : ceux qui commencent par un coin (touches 1, 3, 7, 9), ceux qui commencent par un milieu (touches 2, 4, 6, 8) ou ceux qui commencent pile par le centre (touche 5).
7) Du coup, je calcule le nombre de codes possibles en partant du coin 1 et le nombre de codes possibles en partant du milieu 2. Ces nombres là je les multiplie par quatre parce qu'il y a quatre coins et quatre milieux. Reste à ajouter le nombre de codes qui commencent par le centre.
8) On peut aussi calculer tous les chemins sans exploiter les symétries. C’est ce que fait la ligne 18 en commentaire. Truc de ouf, on trouve le même résultat.

Conclusion

Si le téléphone prend ton empreinte digitale et analyse ton ADN pendant que tu traces le code, et ben le nombre de combinaisons on s'en fout un peu.

Le programme à copier-coller

'''Pattern locks on a 9 digits keypad with just vert/horiz/diag moves and no digit reuse.'''

MOVE = {
    '1':'254', '3':'652', '9':'856', '7':'458',                 # Possible moves from corner
    '2':'36541', '6':'98523', '8':'74569', '4':'12587',         # Possible moves from middle
    '5':'12369874'                                              # Possible moves from center
    }

def code(path, many):                                           # Recursively research paths
    '''Count the codes starting with some path.'''
    #print(path)                                                # Un-comment for enumeration
    for move in MOVE[path[-1]]:                                 # Extend path with netx move
        if not move in path:                                    # Bypass already used digits
            many = code(path+move, many+1)                      # Count one path and recurse
    return many                                                 # Return the number of paths

print(code('1', 1)*4+code('2', 1)*4+code('5', 1), __doc__)      # 4 symmetries except center
#print(sum([code(base, 1) for base in MOVE.keys()]), __doc__)   # Alternate counting formula



(*) Djiin avec deux "i" comme dans Giin Tooneek (ta race).
(**) Contiguës ça s'écrit exactement comme Noël, sauf tu mets un C au début comme dans "Christmas".