Explosion capillaire

Depuis quelques mois je me laisse pousser les veuches. Vous allez me dire, pas de quoi écrire un billet, même sur Metallurgeek… Ouaip.

Sauf que je les avais en brosse à 6 millimètres depuis un siècle ou deux. Prateek pour le combat mais moyen pour le headbang. Du coup ça pousse très très bizarre : droit vers le haut d’abord, puis en épaisseur sur les côtés, et enfin ça frisote derrière.


On est encore assez loin du modèle hair metal peroxydé à sec ou de la crinière de Blackie Lawless, Axl Rose, etc. M’en fous je tiens bon : objectif headbang max aux prochains concerts !

Dans l’intervalle je vous montre un peu à quoi ça ressemble...


(ouais parce que je laisse pousser les poils aussi. Ou pas)

En mode posé

Ouais, pas trop vite le matin, lentement l'après-midi. À force de rien foutre à longueur de temps j'avais oublié à quel point j'étais fainéant. Grosse envie de procrastiner mais je m'y mettrai demain. Allez, j'arrête de taper du texte ça me fatigue les mains. Je vous mets juste ma playlist de glandeur. Morceaux choisis.

Seether : fine again
Et surtout ce vieux Limp Bizkit : everything

10 millions d'euros !

"Eh, Metallurgeek, tu ferais quoi si t'avais 10 millions d'euros ?"

Facile. J'en prendrais une moitié et je la boirais, la jouerais au poker, j'irais partout dans le monde, j'irais voir les filles à Vegas, j’achèterai 10 Harley, je prendrai toutes les drogues, ...

"Ah ouais cool. Et la seconde moitié t'en ferai quoi alors ?"

La seconde moitié, je la dilapiderai !


Bon là évidemment, je n'ai pas 10 millions d'euros sous la main. Mais je viens de voir un billet de 10€ au fond de mon larfeuille. La moitié ça fait déjà 5€ :  allez je fonce !


Spéciale dédicace la vidéo low-cost, les mecs qui font le tour du parking en boucle.

Les poètes apprécieront

Ce matin, message sur mon répondeur :

"Ouais papa j'ai le bac,
Ric-rac mais j'ai le bac."

Deux hexasyllabes, rythme impeccable, assonance en A.
Reprise des trois derniers pieds comme une coda.
À la limite du Haïku.
Pas de doute, c'est bien un poète.

Playlist

Bon c'est une playlist d'un seul morceau.
Mais je l'écoute en boucle.
D'oreille.

"Relax. I'll need some information first. 
Just the basic facts. Can you show me where it hurts?


Et toi, le fil hante ?

Quand je regarde les étoiles trop longtemps,
j'ai la terre qui tourne.


(m'en fous, je les regarde trop longtemps quand même)

Chamallows : on nous arnaque !

Il faut se rendre à l’évidence : les gens font n’importe quoi avec des chamallows. Par exemple, ils les mangent bêtement en piochant au hasard dans le paquet. Ou ils les font griller sur un feu de camp le soir en jouant du joint et en fumant des guitares. N’importe quoi.

Ce matin en ouvrant un paquet de chamallow, j’ai fait la seule chose raisonnable qu’on puisse faire avec des chamallows : les trier. Les roses d’un côté, les blancs de l’autre.

Comment trier efficacement des chamallows?


Trier, mais pas genre n’importe comment, non. J’ai essayé plusieurs méthodes pour trouver la plus rapide. Au départ, j’ai pensé qu’il suffisait de les étaler sur la table et de piocher rapidement selon la couleur pour mettre les roses dans un bol et les blancs dans l’autre. En faisant ça avec les deux mains ça va assez vite. Mais si vous y réfléchissez, ça fait énormément bouger les mains qui perdent alors du temps en allers-retours entre la table et les bols.

Faisons donc l’inverse : étalons les chamallows sur la table, pas trop loin les uns des autres. Puis, en bougeant très peu les mains, emmenons les blancs dans un coin et les roses dans l’autre. Chaque main peut prendre des blancs dans un sens et des roses au retour. Les mains bougent très peu, on a l’impression que rien ne se passe. Mais très rapidement on se retrouve avec deux tas. Y a plus qu’à les mettre dans les bols.

C’est là qu’intervient la faille dans la méthode : plutôt que prendre les chamallows avec les mains et les déposer dans les bols, ce qui aurait fait plusieurs voyages, j’ai cru malin de mettre le bol sous le bord de table et de rabattre les chamallows dans le bol avec mon avant-bras.

Résultat, une grosse moitié des chamallows blancs par terre. Le bol s’en est sorti de justesse. Allez, passons sur cette légère erreur de visée… Quand on déconne pas à la fin, ça reste pour l’instant la méthode de tri la plus rapide que j’ai trouvé.

Mais il y a pire


Et c’est là que je veux en venir : ON NOUS ARNAQUE !!! en effet, le paquet contenait 35 chamallows blanc et SEULEMENT 24 chamallows roses. Alors que tout le monde sait que ce sont les roses les meilleurs. Et de loin. Je vais acheter quelques autres paquets pour vérifier ce qui pourrait bien être l’arnaque du siècle, loin devant Madoff et Kerviel. Je vous tiens au courant bien sûr. Et si ça se confirme j’essaye avec les dragibus et les crocodiles aux yeux jaunes.

Résultat des courses, je me retrouve avec des chamallows tout chelous à force d’avoir été manipulés,  une partie est tombée par terre(*) et j’ai constaté qu’on nous arnaquait.


Et le positif dans tout ça ?


Le positif ? C'est simple : pendant près d’une demi-heure j’ai pensé à rien d’autre qu’à manipuler des chamallows(**). On est au-delà de la médiation zen, les bouddhistes peuvent aller remettre leurs tong. On est même au-delà de la méditation chamanique. Là c’est méditation CHAMALLOWOÏQUE !!!


(*) M’en fout, c’est des blanc, sont pas bons les blancs.
(**) Pour ceux qui se demandent combien il y a de M à chamallow, ça dépend. Les blanc n’ont qu’un M. Les roses on deux M, parfois trois. Parce qu’on les M plus.


Le paradoxe de l’ile déserte

Nous avons tous un jour rêvé un jour ou l'autre de nous retrouver sur une île déserte. Pour y faire quoi, ça c’est pas bien clair. Perso j’ai bien pensé en profiter pour mettre du métal à donf. Mais sur une ile déserte il n’y a pas voisins à faire ch... ça réduit l’intérêt quand même. Quoique, avec une bonne bière et des cahuètes...

Autre bonne raison de partir sur une ile déserte : se ressourcer. Là encore c’est pas forcément évident. En particulier il faudrait qu’il y a une source sur l’ile, pour se ressourcer. Par contre une source d’eau minérale ça va vite être lassant. Et puis il faut de quoi manger aussi. Des noix de coco ? Pfff, trop cliché…

Ben tient finalement elle se dessine petit à petit mon ile déserte : de quoi écouter du métal à donf, une source de bière bretonne et un arachide génétiquement modifié pour que les cacahuètes poussent directement grillée à sec. Le genre d’ile ou tu prends un kilo par semaine, mais ça vaut le coup.

Maintenant j’en arrive au paradoxe. L'ile, elle est déserte parce qu’il n’y a personne de dessus. C’est le principe. Ben ouais, mais sitôt que vous y posez le pied, elle n’est plus déserte. Cherchez pas, c’est foutu : par définition il n’y a pas moyen d’être sur une ile déserte.

Allez, je vais pas vous laisser comme ça sur une mauvaise nouvelle. Pour se ressourcer, il reste quand même la bière, les cahuètes et le métal à donf. Avec des voisins !